Samedi 6 juillet, arrivée de nos courageux alpinistes du CAF de Rouen au Chalet Alpin du Tour : Anne-Laure, Delphine, Roberte, Christophe, Daniel, Fabien, Jean-Louis et Olivier.

 

Le Soleil est au rendez-vous, l’accueil au Chalet est chaleureux, une belle semaine en perspective. Le changement de guide par rapport aux précédentes années a provoqué au sein du groupe une petite inquiétude, qui c’est très vite dissipée le dimanche matin lors de la rencontre avec notre nouveau guide : Toni Clarasso. 

 

Afin de faire connaissance, la première journée fut une école de glace sur le glacier des Grands Montets à 3 230 m, les trois débutants du groupe (Anne-Laure, Delphine et Fabien) ont très vite assimilé les techniques de base de l’alpinisme.

 

Lundi, encore frais et sans courbature, nous décidons tous de laisser de côté les remontées mécaniques qui nous auraient évité 800 m de dé- nivelé, et de monter à pied depuis Le Tour au refuge Albert Ier (1 200m de dénivelé positif), pique-nique au refuge suivi d’une école de neige et d'un cours de cartographie pendant un bref orage.

 

Mardi, petit déjeuner à 4h (la montagne appartient à ceux qui se lèvent tôt !), départ à la frontale à 5h pour l’Aiguille du Tour (3 544 m) où nous atteindrons le sommet vers 8h30, ; s’ensuit une longue descente jusqu’au chalet en passant par la moraine du glacier du Tour ; cette descente nous laissera quelques courbatures qui ne nous quitteront pas jusqu'à la fin du séjour, surtout pour Daniel, auteur d’une cascade involontaire en fin de descente, heureusement sans gravité.

 

Mercredi, départ pour l’Italie à 5h, avec un léger retard (merci à la chambre 25 !), afin de faire la traversée des Aiguilles Marbrées (3 535 m), puis, après un repas typiquement italien, nous avons passé la nuit au refuge Torino.

 

Pour ne pas changer nos habitudes, réveil à 4h le lendemain matin ! Pour effectuer cette fois ci la traversée dans le sens nord-sud des Aiguilles d’Entrèves (3 600 m), superbe course aérienne qui a ravi le groupe malgré quelques frayeurs. Pas assez fatigué, Jean-Louis décide d’oublier son crampon droit 50 m après le départ, ce qui vaudra à sa cordée 30 minutes de randonnée glaciaire supplémentaire pour remonter chercher le crampon.

 

 Vendredi, escalade de l’Éperon des Minettes 3 078 m, effectuée entièrement sur coinceurs (ça change des broches « béton » de nos falaises normandes) suivie par une rapide redescente au Plan de l’Aiguille afin de monter dans l’avant-dernière cabine pour Chamonix.

 

Samedi, escalade sur le site de Vallorcine avec l’aspirant-guide Elodie Le Comte qui nous avait rejoints à partir de jeudi pour seconder notre guide.

 

Rédaction collective